Article du
Patricia, reine de la chaussure révolutionne son site
Patricia, on vous appelle souvent la frère Coen de la chaussure. A quoi cela tient-il ?
Certainement au fait que je cherche toujours à faire réfléchir tout en faisant sourire.
Patricia, on vous appelle souvent la frère Coen de la chaussure. A quoi cela tient-il ?
Certainement au fait que je cherche toujours à faire réfléchir tout en faisant sourire.
Vous attendiez-vous à rencontrer un tel succès ? C'est du jamais vu, un triomphe phénoménal.
Vu de mon bureau, c'est tout de même relativement local. Il y a un peu d'engouement certes et ça fait du bien. Cela motive à toujours faire mieux, chercher ce qui ferait plaisir, ce que j'aimerais porter.
Vous êtes présente sur le web depuis bientôt deux ans mais avec un outil qui n'était pas très performant. Un site, disons, qui marchait quand il en avait envie. Que s'est-il passé et pourquoi avoir attendu si longtemps ?
Nous n'avions pas des moyens colossaux. Nous avons donc été amenés à choisir des gens en fonction de nos petits moyens. Après j'ai attendu d'avoir un peu plus de moyens pour faire appel aux bonnes personnes. Cela a pris du temps, vous avez raison, mais j'espère que cette fois-ci ce sera parfaitement réussi et que ce nouveau site offrira une expérience inoubliable à celle qui désirent se chausser chez moi.
Comment choisissez-vous les couleurs qui définissent vos collections ?
C'est vraiment à l'envie. Il n'y a absolument rien de prévu et surtout je ne me fie pas du tout aux tendances, de qui fait quoi, où, comment. Je fais ce qui me plaît au moment où cela me plaît sans chercher à savoir autre chose que le plaisir que cela procurerait aux filles. Il faut juste savoir se mettre à la place des filles. Avec un peu de cœur on y arrive facilement.
Vous avez prévu d'ouvrir de nouvelles boutiques ?
J'ai pour l'instant prévu de bien gérer celle que j'ai et d'aider mon nouveau site à prendre son envol. Chaque chose en son temps. Je ne suis pas dans une logique expansionniste folle. Du moment que j'ai assez d'argent pour me payer à manger, un apéro et quelques voyages, cela me va très bien. Ceci dit cela viendra peut-être une nouvelle boutique. A Paris, ou complètement ailleurs. Pourquoi pas.