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UN BREAK DANS LA DANSE

Patricia, est-il vrai que vous songez à monter une ligne de sacs ?  C'est aussi vrai que mon projet de ligne de métro. Même si celui que vous évoquez a plus de chance d'aboutir qu'une éventuelle Ligne 15 imaginée par mes soins.

Patricia Blanchet

Mais vous avez forcément des projets !

 Bien entendu. Je vais d'abord aller à Nuit Debout comme tous les soirs. C'est à République, à quelques centaines de mètres de mon bureau. Ca c'est un beau projet, collectif oui mais qui a une valeur unique, un projet humain formidable. J'en ai la chair de poule rien que de vous en parler. Ces gens ont une vraie envie de faire évoluer les choses, il y a un fond essentiel et considérable, du jamais vu. J'adore ce qu'il se passe ici, c'est très émouvant.  

Vous n'avez pas l'impression qu'il s'agit d'une version aseptisée du Podemos espagnol ?

 Vous vous y êtes rendus pour avoir cette impression cher Robert ?  

Non mais je me renseigne, je lis la presse.

 Au lieu de constater à travers des articles souvent mal rédigés, je vous conseillerais plutôt de vous rendre sur place et de constater la sublime ferveur qui existe sur cette Place, c'est merveilleux. Et puis on peut aussi y boire une bonne bière avec des gens charmants.  
Patricia Blanchet

Je vois, à chaque fois que je passe à votre show-room que vous travaillez énormément. Il n'existe pas de temps mort dans votre journée. Vous prenez des vacances ?

Oui je travaille énormément mais bon je ne vais pas m'en plaindre, loin de là. C'est le cas de tout le monde ou presque. Beaucoup aimeraient travailler énormément. Et ceux qui ne travaillent pas par choix, tant mieux pour eux, c'est bien aussi. Je ne prends pas de vacances mais je me prendrais bien un break. Une vraie coupure longue et salvatrice. J'avais fait ça en 1990. J'avais coupé littéralement les ponts avec tout ce qui me rattachait à mon pays, ma famille, mon travail, mon quotidien. J'étais partie en Californie, à Santa Monica. Je n'avais rien prévu, ni de point de chute, ni rien du tout. A l'aventure totale. Juste un peu d'argent pour voir venir, me nourrir et faire quelques sorties. C'était merveilleux.

Il se raconte que vous étiez alors très proche de Michael Balzary. Mythe ou réalité ?

Vous parlez d'un mythe... non c'est tout à fait vrai. Je jouais beaucoup de basse à l'époque. J'ai tout appris en autodidacte, en regardant des concerts. Et en me rendant dans un magasin de musique sur Sunset Boulevard à la recherche d'un bon instrument, je me suis faite aborder par un petit gus maigrichon torse nu, à l'air un peu ahuri qui me baragouinait des trucs dans tous les sens. Je croyais qu'il me draguait, je l'ai envoyé se faire voir. Mais en sortant du magasin il a raté une marche et il s'est cassé une dent en retombant sur le sol. Il n'avais pas bu que de la bière si je puis dire. Comme j'ai quelques notions de secourisme, je me suis précipitée pour lui prêter main forte. Après cela, on est devenu amis. C'était relativement cool car je ne connaissais pas grand monde alors. Il m'a fait visiter Los Angeles, ses alentours, le manoir dans lequel ils enregistraient leur nouvel album. Il m'a présenté à tout un tas de gens formidables, frapadingues comme Rick Rubin qui restera LA rencontre. Enfin, vous savez les Red Hot Chili Peppers je ne connaissais pas plus que cela alors qu'il fut leur bassiste ou celui de de Louise Attaque ne me faisait pas grand chose. C'était juste un type rigolo avec lequel il est était sympathique de découvrir de nouvelles plantes, des façons de s'amuser relativement alternatives. Il m'a surtout appris des techniques de jeu qui sont incroyables et qui me servent encore aujourd'hui. D'ailleurs pas plus tard qu'hier quand j'ai rejoint Nuit Debout avec ma basse. Pour me réchauffer j'ai un peu joué, du coup d'autres musiciens m'ont rejoint. C'est chouette la musique, cela vous accompagne partout. Un peu comme une paire de chaussures finalement.
Propos recueillis par Robert Denis pour Transparence©
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