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UNE NEWSLETTER FAITE DE BRUIT ET DE FUREUR
Mes chères âmes créatives.

En cette journée extraordinaire du 21 février, j’aimerais vous parler d’un symbole qui, lui aussi, a bousculé les codes : le célèbre Peace and Love conçu par Gerald Holtom. Derrière ce signe qui a fleuri sur les t-shirts, les banderoles et parfois sur les avant-bras de vos mecs, il y a un homme avec une idée. Et celle-ci n’était pas si fumeuse.

En 1958, Gerald Holtom, artiste britannique en quête d’impact, dessine ce symbole pour soutenir la Campagne pour le désarmement nucléaire (CND). Et si vous vous êtes déjà demandé d’où venait son design si particulier, sachez qu’il s’agit en réalité d’une combinaison des signaux de sémaphore (ces drapeaux qu’on agite pour envoyer des messages) représentant les lettres « N » et « D » (pour Nuclear Disarmament).

On applaudit l’ingéniosité ! Holtom avouait avoir dessiné une silhouette de personne, les bras baissés, exprimant le désespoir. Et pourtant, ce qui aurait pu être un symbole triste est devenu un emblème universel de paix. Comme quoi, les grandes idées surgissent des moments de doute !

Ce qui explique ma destinée, car moi, je me voyais bien championne de ski nautique. À slalomer tel le Petit Prince et à jumper sur les vagounettes réalisées par le bateau qui me tirait. Mais après avoir sauté au-dessus d’un nombre incalculable de tremplins, j'ai décidé de remiser mes skis suite au saut de trop. Celui où j’ai dû sauter par-dessus un bassin rempli de requins blancs/ivoires.
Évidemment, je ne me suis pas dégonflée et j’ai effectué ce saut au-dessus de ces bêtes dont la plus petite mesurait 7 mètres 70. Elles étaient au nombre de cinq. Mais une fois revenue sur terre ferme, je me suis rendu compte de la prise de risque et de mon inconscience adolescente. Si jamais vous avez entendu l'expression "Jump The Shark", sachez qu’elle fait référence à ma témérité passée.
Voilà, vous savez tout désormais. Bisous.
