Cela faisait des mois que je ne m'étais pas penchée sur ce côté blog. Trop occupée à travailler, et à faire en sorte de vous développer des modèles qui auraient pu figurer dans des films de Joseph L. Mankiewicz. Et il faut dire ici que, dernièrement, je n'ai pas eu grand-chose à me mettre sous le regard. Ou en tout cas, pas grand-chose qui vaille la peine d'être partagé.
Voyant que la série
Adolescence
recueillait beaucoup d'avis très positifs, j'ai souhaité voir de quoi il s'agissait. Me faire une idée. Mais dès que le générique débute et que je vois le nom de Brad Pitt apparaître en producteur exécutif, je flaire l'arnaque. Qu'est-ce que le beau gosse flétri vient faire dans une série anglaise ? Il en a bien le droit, évidemment. Mais cela sent le montage chelou, un truc de filou.
Je n'avais aucune idée de la forme de la mini-série. Mais il m'a semblé que le plan-séquence par épisode était peut-être une prouesse, mais pour moi, cela relève de l'esbroufe. Cela étouffe le récit en l'enfermant dans une petitesse lilliputienne.
Bref, je ne vais pas développer plus encore sur cette série montée en épingle par une presse trop habituée à avaler de la barre chocolatée au caca.
Non, moi, ce que je vais vous dire de façon très solennelle, c'est de vous proposer de faire de longues marches. Où vous le voudrez. Tant que cela vous tient éloignés du tout-à-l’égout que propose Netflix. Car non seulement leur abonnement est de plus en plus cher, mais en plus de cela, leurs productions sont de moins en moins intéressantes. Vous admettrez qu'on aura connu mieux, niveau équation. Netflix, c’est la défaite de la pensée, de l’imagination. Alors prenez votre chien, votre copine ou copain, et allez vous aérer l'esprit dans un musée, devant un film à la Cinémathèque, ou à une terrasse.