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LA VÉRITABLE HISTOIRE DE L'ALTMAN

ELLE COMMENCE ALORS QUE JE SUIS AU BOUT DU ROULEAU À PÂTISSERIE.

Je ne vous ai jamais raconté mais je me suis mariée une première fois très jeune. C'était un mariage arrangé. Il faut dire qu'à cette époque, mon père David n'était pas du genre à plaisanter. Ni à cette époque ni aux suivantes d'ailleurs. Mais lorsque j'eus 16 ans, il était bien décidé à me faire épouser un garçon du bled. Il rêvait d'un grand mariage pour moi. Mais pour lui aussi. Car nous étions issus d'une famille pauvre. Et les voisins étaient de riches terriens qui possédaient des hectares de champs. A perte de vue. Des champs sur lesquels broutaient des bisons , des chevaux et des lamas. Ils faisaient d'ailleurs commerce de leur laine pour la revendre au prix fort à de riches importateurs japonais.

Mon père lorgnait sur ces terres. Il aurait bien aimé y faire construire un circuit de F1 et tout le barnum nécessaire à la réception d'un tel événement.

Car mon père, même s'il n'avait pas de sous, rêvait grand. Il voulait être celui qui allait amener la Formule 1 en Afrique. Au Maghreb. Et plus précisément en Algérie. Gamin, il avait rêvé de Fangio, de Lauda, James Hunt. Ce rêve passait par mon mariage avec le fils de ce grand propriétaire terrien qui possédait la moitié de la région.
Le jour de mon anniversaire, nous fûmes présentés. Le fils du propriétaire terrien, Karim, avait un regard doux et des manières délicates, ce qui était rare dans ces contrées où la rudesse était souvent une marque de virilité. Mais, malgré sa gentillesse, mon cœur n’était pas à la Ford Fiesta. J’étais une âme rebelle, rêvant d’aventures et d'horizons lointains, pas d’une vie enfermée dans les limites d’un mariage arrangé. Même s'il s'agissait de faire plaisir à mon dear daddy.
Patricia Blanchet

La veille du mariage, alors que les préparatifs battaient leur plein, que mon père avait travaillé sur les plans du circuit, une vieille femme du village, connue pour sa sagesse et ses connaissances en herboristerie, m'approcha.
Elle me tendit une paire de bottines en cuir, usées mais d'une élégance rare.

« - Ces bottines appartenaient à Altman », dit-elle avec un sourire mystérieux.

« - Altman ? » demandai-je, intriguée.

« - Oui, Altman, le voyageur. Un homme de taille modeste mais connu pour son style inimitable et ses goûts sûrs. On dit qu'il a parcouru le monde, des steppes de Mongolie aux forêts d'Amazonie. Ces bottines, disait-il, l'avaient guidé sur des chemins inconnus et l'avaient protégé dans ses aventures les plus périlleuses. Elles portent en elles la force de l'indépendance et le courage de suivre son propre chemin. »

Je regardai les bottines, sentant leur histoire et leur mystère m'envahir. C'était comme si elles me parlaient, m'invitant à écouter mes désirs les plus profonds plutôt que de me plier aux attentes de mon père qui se voyait déjà faire des tours de bolide et serrer la poigne de Prost ou boire des coups avec Nigel Mansell.

Le lendemain, au lieu de me diriger vers l'autel, je chaussai les bottines d'Altman et m'enfuis à l'aube.

Je traversai champs et vallées, ressentant une liberté que je n'avais jamais connue. Les bottines semblaient me guider, me donnant la force de défier les conventions et de poursuivre mes rêves. J'avais même l'impression de flotter telle une licorne au sang mêlé.
Patricia Blanchet

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