{# UI #} Caret Right Caret Left Caret bottom Heart Plus Minus Cross Arrow left Account Cart Cart empty Clipboard Menu Search {# Media #} Play pause {# Socials #} Fb Insta Pinterest Tiktok Tumblr Snapchat Youtube Vimeo Twitter {# Logo #}
🌏 Livraison partout dans le monde
⚡ DELAIS DE RETOURS PROLONGES A L'OCCASION DES FETES JUSQU'AU 7 JANVIER 2025
IN GROLLES WE TRUST

LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA RICKETTE

( Et pourquoi elle est exceptionnelle )

En sortant de Polytechnique. J'étais désemparée. Diriger une grande entreprise tentaculaire, voire même la France, ou devenir une grande intellectuelle citée dans les plus prestigieuses universités de la planète ? Tels étaient mes choix. Pourtant, j'avais envie de complexité et d'offrir mes neurones au monde de l'électronique. Plus précisément dans le monde de la photocopieuse. Cet objet m'a toujours fascinée. Petite je n'en comprenais pas sa magie. Mais avec le temps, je suis devenue curieuse et j'ai eu la chance de pouvoir en démonter à la chaîne et de comprendre ce que la bête avait dans le ventre.

Patricia Blanchet
She lives in a house, a very big house in the country

Très vite j'étais devenue la petite réparatrice du 9-4 et grâce à cela j'ai pu subvenir aux besoins de ma famille. A cette époque mes parents ne travaillaient pas et ils étaient bien content que mon QI de prédatrice leur permette d'ajouter un peu de Dubonnet sur leur nappe en toile cirée. Mes petits exploits commencèrent à se faire connaître et je passai en 1990 à la télé, en compagnie de Laurent Broomhead et Pascal Sanchez. Ils me décrivirent comme la petite génie d'Alfortville.

Patricia Blanchet
Patricia Blanchet

Le maire de l'époque me reçut en grande pompe et me remit les clefs de la ville. Il fit un discours emprunt d'émotion racontant que j'étais la fierté de la ville et qu'il espérait que je ne sois pas la seule personne des environs avec un QI supérieur à 90. Toutes ces petites attentions me menèrent donc à Polytechnique d'où je sortis au bout de deux semaines tant ce qu'ils enseignaient me semblait tout droit issu d'un Pif Gadget.

Patricia Blanchet
Patricia Blanchet

Un peu avant Noël, je fus appelée par Stanford qui eut vent de mes recherches et m'invita à venir suivre certains de ses cours avec l'espoir que je puisse y enseigner à la fin de mon cursus. Mais je ne me plus guère au milieu de ces étudiants très sûrs d'eux avec lesquels il fallait toujours batailler pour imposer le bon sens. Échaudée par l'ambiance du campus, je pris mon baluchon direction l'aventure.

Patricia Blanchet
Oh, when you're big in Japan, tonight Big in Japan, be tight

Direction le Japon. Pourquoi ? Akira Kurosawa peut-être, DragonBall Z sûrement. J'avais surtout besoin d'être reconnue pour ce que j'avais en moi. Une jeune femme pleine d'envie et de crétaivité. Pensais-je. Naïvement je suis allée toquer chez Nintendo. Petite, je n'avais pas eu de console, car mon père investissait tout dans la Suze mais je regardais toujours avec envie mes amis qui possédaient une Gameboy. Ma candeur leur donna suffisamment confiance pour qu'ils m'engagent sur le chant avec pour seul mot d'ordre: la joie. Je leur obéis en faisant de chaque seconde passée dans leur entreprise, une opportunité pour que mon âme grandisse. Là-bas j'ai absolument tout désossé, tout remonté, amélioré, boosté. Nous sommes en 1992 et je leur propose une nouvelle machine que j'ai bricolée dans mon coin. Un truc surpuissant qui permettait de faire un bond intersidéral dans le rendu graphique. J'étais tellement fière de moi ! Pourtant le président de l'époque était fou de rage. Il ordonna à ses ingénieurs et têtes pensantes de se faire harakiri, et à moi de déguerpir. Le mec avait eu la honte de sa vie qu'une petite occidentale, vierge en électronique du jeu vidéo puisse inventer une machine qui ait la puissance d'une PS8.

Patricia Blanchet

On va s'aimer Sur une étoile ou sur un oreiller

J'étais écoeurée et je décidai de retourner dans le Val-de-Marne, avant d'être rattrapée par la manche à l'aéroport. Là, un fan de Laurent Broomhead m'accosta. Il possédait toutes les apparitions du présentateur sur Betamax. Il m'avait reconnu et, il savait quel était mon talent. Comble de la coïncidence, il travaillait pour Ricoh, à un poste très élevé, qui n'était autre que l'un des plus grands acteurs du monde de la photocopie. Il m'offrit un poste plutôt humble. Mais je m'en moquais car j'avais à coeur de leur prouver que j'étais la bonne personne.

J'étais très mal payée, de quoi m'offrir un studio de sept mètres carrés très mal situé, mais je faisais ce que je voulais. A chaque fois que les équipes désiraient parfaire un modèle, elles se tournaient vers moi et elles m'amenaient leurs prototypes quand moi je travaillais sur le futur. Je vais vous la faire courte car je dois terminer cette histoire pour aller boire mon pétillant naturel, mais sachez que ce qui m'intéressai dans mes recherches et expérimentations, c'était la fusion machine/homme et j'insiste à l'écrire dans ce sens là. C'est début 95 que j'inventais la Rickette, soit une photocopieuse avec des hommes et des bras humains, capables de se déplacer, de photocopier seule, et de changer son encre toute seule comme une grande. Le patron fut subjugué par mon invention mais très pertubé aussi. Il faut dire que cet être hybride avait quelque chose de dérangeant, comme une invention de Cronenberg mais bien réelle. Il se confondit en excuse, se fit hara-kiri après m'avoir félicitée de tant d'audace. 

Patricia Blanchet

Je suis donc revenue à Paris avec mon invention( avec laquelle je vis comme un vieux couple ) et l'envie aujourd'hui de vous faire profiter de mes riches expériences dans des champs divers. Je vous présente donc fièrement cette belle bottine pleine de charme et d'allégresse qui évoque ma jeunesse mais aussi l'arc-en-ciel qui traversera vos vies.

Patricia Blanchet
Un peu d'ambiance japonaise et joyeuse pour clôturer cette belle histoire de la Rickette
Patricia Blanchet

France : livraison gratuite en point relais à partir de 300€*
nouveau : retour simplifié*
Paiement en 3 ou 4 fois sans frais*