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LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA SUNCHASER

C'est arrivé un soir de Juillet alors que le mois avait été traversé par une série d'orages. Et mon surmoi tout autant.

J'étais fiévreuse. Très. Comme jamais. J'avais passé la barre des 40 degrés et je flirtais dangereusement avec le 41.

Je n'aimais pas appeler les médecins car ils ne savaient jamais ce que j'avais. L'homme avait beau avoir envoyé ses semblables sur la Lune, je trouvais que la médecine en était encore à l'âge de pierre et que dès qu'ils ne savaient pas de quoi il s'agissait, ils mettaient tout sur les dos du virus. Mal au dos : virus. Mal aux fesses : virus... Tout ceci pour cacher leur incompétence et leur envie d'en finir rapidement de leur journée de consultations. Attention, je ne dis pas qu'il n'y en a pas de bons. Mais je ne les ai pas encore rencontrés. Et heureusement.

Ceci étant dit, ce soir-là, j'étais vraiment à l'article de la mort. Chaque goutte que je transpirais équivalait à la contenance d'une gourde.

Il faisait si lourd qu'on se serait cru à Macao. Chaque respiration me menait sur les rives du Styx et mon souffle devenait rauque. Tant et si bien qu'à un moment donné j'ai cru que j'étais possédée par un démon. Le genre de truc qui serait quasiment en mesure de me faire danser la salsa.
À bout de souffle, j'appelai SOS Médecin, espérant tomber sur un grand mâle qui me sauverait en me faisant du bouche à bouche et en m'auscultant et plus si besoin. Je dois bien avouer qu'à ce moment, j'avais la fièvre au corps aussi (Raymond Radiguet si tu nous écoutes). Mais il n'y avait personne. Ni chez SOS ni au SAMU pour prendre mon cas au sérieux.
Patricia Blanchet

Alors que je commençais à perdre patience, mais aussi la raison, et même la vue

Au lieu d'attendre la mort, je me rappelai qu'au sixième vivait un vieil ermite aux apparences douteuses mais le doute n'était plus permis. En d'autres temps, je ne lui aurais même pas serré la main tant il semblait peu pote avec la flotte mais là, il en allait de ma survie.
Chaque marche qui me séparait du dernier étage me semblait pareille à l'Empire State Building.
J'arrivai enfin tout en haut un peu avant cinq heures du matin en ayant perdu au moins 5 litres d'eau par palier. Alors que je me hissais vers sa porte, mes forces m'abandonnèrent et je m'écroulai sans faire de bruit à quelques mètres de chez lui. Un type sortant de sa studette buta contre mon corps en allant acheter des Granola chez l'épicier du coin. Le vacarme que cela provoqua, extirpa mon sorcier de sa chambre. Il me recueillit en m'y traînant par le bras.

Il me donna d'abord de grandes claques puis me fit ingurgiter toute une série de breuvages, pour faire descendre ma fièvre. Ensuite je bus des philtres pour exorciser le mal qui m'habitait.

Puisque selon lui si j'étais dans un tel état, il fallait aller chercher du côté de la psyché. Mon esprit était parasité par une entité qu'il fallait débusquer. Ce voisin, un vieux chinois, si vieux qu'il n'avait plus l'âge d'en avoir un, était catégorique. Il fallait que je me débarrasse de ce qui me pourrissait l'existence si je voulais me débarrasser de cette fièvre récalcitrante. Il arrivait à la faire baisser mais dès que ses mixtures perdaient de leur pouvoir, je replongeais dans les affres des hautes températures. Après d'infructueux essais, il se décida enfin à pratiquer de longues séances d'hypnose en m'implorant de partir à la recherche de mon soleil.
Patricia Blanchet

J'étais encore faible mais je voulais tellement lui faire plaisir, tellement croire à sa solution qu'après avoir sniffé un rail de sa poudre beige, je fus pris d'une montée telle que j'en vis des dizaines de soleils.

Je ne savais lequel pourchasser. Ils étaient tous très lumineux et colorés, attrayants. C'est là qu'il se pencha vers moi et me susurra dans l'oreille : "saisis celui qui est le seul, le vrai et unique soleil de ta vie, les autres ne sont que des leurres, des succédanés de ton propre égo et de tes doutes". Il suffisait que je me concentre et que je prenne mon courage à deux mains afin d'identifier ce qui me mènerait au firmament de mon âme. Je ne sais pas combien de temps j'ai erré à voler entre tous ses astres. Peut-être des jours, des mois.
Patricia Blanchet

Mais lorsque je le vis, il n'était plus permis d'émettre le moindre doute même si je ne voulais pas y croire car de tous ceux croisés, il était le plus petit, le moins fringant, le moins lumineux. J'ai instantanément eu envie de le prendre dans mes bras et de le cajoler.
C'est là qu'il me dit: " voilà, c'est ce que tu dois faire avec toi. Sois moins dure avec toi-même et apprends à te faire du bien".

Patricia Blanchet

LORSQU'IL EUT LA CERTITUDE QUE J'ÉTAIS BEL ET BIEN SOIGNÉE, IL ME CONFIA QUE CE VOYAGE COSMIQUE PORTAIT UN NOM : SUNCHASER.

Il ne m'en fallut pas plus pour donner à ce superbe escarpin au talon fin comme mes sens, le nom de ce fabuleux périple mental.
Quoi de mieux que les bros pour parcourir cette histoire requin marteau ? https://www.youtube.com/watch?v=M1xIQmTious
Patricia Blanchet

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