Article du 13 décembre 2023

MICHELLE OBAMA PARLE ENFIN À COEUR OUVERT ET DÉCLARE SA FLAMME À PATRICIA

Maintenant qu'elle est libre de tout engagement et que la pression de la Maison Blanche est retombée, l'ex Première Dame des Etats-Unis a bien volontiers voulu répondre au chassé-croisé d'un question/réponse fugace mais ô combien vivifiant.

Michelle, je suis ravie, flattée aussi que vous ayez accepté de vous livrer à votre première interview français.

Moi aussi, je suis vraiment contente, je me sens légère comme une bulle de Ruinart. Et pour une fois, je n'ai pas affaire à Laurence Haïm.

Comment se déroule votre nouvelle vie, loin des turpitudes de Washington ?

Je sais que le moment arrivera quand cela me manquera. Indubitablement. Mais pour l'instant, je savoure ces précieux instants. Par exemple je peux rejouer au badminton. Et pour moi, c'est une activité sans prix, j'adore ça. Le badminton c'est la vie.

J'ai cru comprendre que vous aviez en préparation un projet musical.

Effectivement j'ai été contacté par Mme Bush pour rejoindre la chorale des anciennes First Ladies. Je suis très amie avec Mme Carter. Je n'ai assisté qu'à une session pour l'instant. Nous avons fait des reprises des Guns and Roses et de Plastic Bertrand. Je dois avouer que c'était assez fun et distrayant. Un peu comme une séance d'acuponcture, ça revigore. Nous avons en projet de faire des concerts, une tournée et de prêcher la bonne parole américaine. Le monde souffre et a besoin de repères. Seuls les Etats-Unis sont susceptibles de pouvoir amener paix et amour dans le monde entier.

Vous êtes la fille un peu casual, un peu next-door, la bonne copine que toutes les filles aimeraient avoir.

C'est vraiment gentil votre appréciation et cela fait plaisir d'être considérée comme telle. Il est vrai que j'essaie toujours d'être parfaite et irréprochable. La it-girl mais pas trop quand même. Quand on est marié à l'homme le plus puissant de la planète, il faut faire attention à ne pas susciter trop de jalousie. Du coup je faisais en sorte de m'habiller bien mais pas trop.

Maintenant que vous êtes moins sous l'oeil des caméras, comment allez-vous gérer votre garde robe ?

Je vais tout d'abord pouvoir me chausser comme je l'entends et cela passe par vous. Je vais pouvoir m'en donner à coeur joie. En fait quand j'étais à la Maison Blanche, j'avais un peu l'impression d'être une femme sandwich, porte-ci, porte-cela, fais-moi de la pub comme ceci, comme cela. J'avais un peu l'impression d'être un objet à la merci de ma styliste. C'était sympa mais ce n'étais pas complètement moi, je devais faire plaisir à Lagerfeld, à Margiela, à toute cette ribambelle de créateurs qui me faisaient des courbettes pour que je les porte. Là, je respire, je peux me balader, procrastiner sur votre site et admirer sans relâche vos chaussures. Patricia, comment faites-vous ? Il n'y a pas une seule chaussure, un seul détail qui ne soient pas parfaits chez vous. Entrer sur votre site c'est comme pénétrer dans un magasin de confiserie, tout y est merveilleux. Rien que d'en parler, je sens un petit filet de bave couler sur ma joue, j'en frémis de plaisir. J'adore vos escarpins, vos paillettes.

Oh mais Michelle je ne savais pas que vous étiez secrètement une fervente admiratrice de nos créations !!

What the schnell ? Mais taisez-vous voyons. Sortez-moi d'ici. Bien entendu que j'adore toutes vos shoes. Que ce soit la Gaby pour aller prendre le thé avec Mme Poutine, la Fifty-Five paillettes pour faire du shopping avec Mme Kim Jong Un, la Caïpirinha eh bien pour aller boire un verre avec Mme Trudeau. Toutes vos chaussures sont un hymne l'amour, le vrai terreau de la révolution féminine passera par vos créations. Je suis très attachée aux noms si poétiques que vous offrez à vos modèles. La Bandini, la Piña-Colada sont autant de raisons fantastiques pour venir se chausser chez vous. Vous nous rendez heureuse Patricia et c'est vraiment un don que vous avez. Que Dieu vous garde !