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THE NEWSLETTER QUI SENT L'AMOUR
Patricia est votre amie la plus merveilleuse.
Jamais je ne me suis assise en me disant : "Ah, aujourd'hui, j'ai envie d'écrire une Newsletter de merde". Après tout, pourquoi pas ? Je pourrais très bien sabrer mon boulot et me moquer éperdument de la qualité de mes missives. Mais il n'en est rien. Je ne suis pas cette fille. Je serais bien incapable de vous délivrer quelque chose de mauvaise qualité. En revanche, vous délivrer du mal, ça, j'en suis tout à fait capable.
Et c'est d'ailleurs ma mission première. Ma mission première est de vous donner satisfaction. Cela passe par de l'abnégation. De ce côté-là, je donne, j'offre sans relâche ma mémoire vive et ma matière grise. Quand je songe à la création d'une chaussure, l'Ode à la joie me vient instantanément à l'esprit. Et c'est dans cette vibe que je me mets à improviser crobards et collages pour atteindre le summum. Un summum qui vous est dédié. En permanence.
Je ne sais plus si j'en ai parlé ici, mais au risque de me répéter, je vais le faire. Jérôme Seydoux, patron de Pathé, s'est mis à faire du cinéma un art de golfeur. Je m'explique : il a sorti coup sur coup (ou coût sur coût, ça marche aussi) et produit de grosses cylindrées du type Les Trois Mousquetaires et Monte Cristo, des films à plusieurs dizaines de millions d'euros. Bon, très bien, Jérôme, si tu veux rivaliser avec les Ricains en allant piller dans le répertoire de Dumas.
Le problème, c'est que derrière, il les distribue, en partie dans ses salles. Des salles qu'il a fait refaire à grands frais. Pas toutes, il en reste des "normales", mais même là, pour un adulte, un soir de semaine, une entrée coûte 15€. Dans les nouvelles salles Pathé dites "Palace", cela monte à 25€. En écrivant cela, je me rends compte que je l'ai déjà dit. Mais ce n'est pas grave, j'enfonce le clou. 15€ la place, c'est un mois de Netflix ou de n'importe quelle plateforme à la noix où le septième art se standardise à vitesse grand V. Le cinéma, qui n'était déjà pas très accessible pour une famille, devient un loisir de nantis.