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LA NEWSLETTER QUI DRESSE LE BILAN DU PREMIER MOIS DE PRINTEMPS
Patricia a très envie de vous.
Déjà un mois que le printemps est installé dans notre vie et il me manque car je le vois déjà partir sur la pointe des pieds. Un peu comme un plan d'un soir, trop beau et qui file comme un crevard le matin alors que j'écrase comme une paillasse après avoir ingurgité trop de frozen margaritas. Et la faute à qui ?
Bah la faute au mec que j'ai ramené. Parce que je n'avais pas le courage suffisant pour le prendre à deux mains, aller vers lui, lui déclarer ma flamme. Il a fallu que je me pinte la face pour affronter sa beauté et le différentiel physique que j'estimais exister entre nous. Pensez-vous à un moment donné de la soirée qu'il soit venu vers moi pour me dire de lever le pied ? Me calmer, respirer ? Que nenni.
Au contraire, il appuya sur la pédale de mes émotions en me faisant miroiter des heures d'extase. Contente de mon éventuelle prise, je commandais des farandoles de cocktails, intégralement payées par moi-même. Car en plus d'être un peu con, il était totalement fauché. Mais et alors, me direz-vous, et les red flags ? N'ont-il pas flotté au-dessus de ta tête tout au long de la soirée ? Bien sûr mais je me répète, il s'agit du printemps et j'étais toute gaite. Toute jouasse de pouvoir rencontrer enfin un date Tinder qui corresponde à la photo. Le mec n'avait pas besoin de tricher tellement il était craquant (et croquant mais je ne le saurai que plus tard dans la nuit). J'étais tellement enthousiaste de me balader au bras d'un tel bellâtre que je commandais des shots vodka tabasco, surmontés d'une pointe d'absinthe pour que le tout prenne feu avant absorption.