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LA VIE EST BELLE COMME UN CADDIE DE CADEAUX !
Visez les étoiles, au pire vous tomberez sur des Patricia .
Ce soir, la Lune va se mettre en pole position, bien ronde, bien pleine, bien froide, comme une veilleuse géante accrochée au plafond du ciel pour nous rappeler que quelque chose continue de tourner rond là-haut. On l’appelle Lune froide. Il s’agit d’une Super Lune, troisième de l’année, plus proche de la Terre, plus lumineuse, plus intense, et en plus elle se pose pile dans l’axe Sagittaire–Gémeaux, qu’on surnomme « l’axe de l’apprentissage ».
Vous voyez le tableau : quelque part entre le feu du Sagittaire qui veut partir loin, rêver grand, viser haut, et l’esprit du Gémeaux qui papillonne, qui questionne, qui veut comprendre (tellement qu’il en devient relou parfois).
L’axe de l’apprentissage, ce n’est pas retourner à l’école, c’est accepter que vous avez changé, que votre façon de vouloir, d’aimer, de travailler, de vous lier aux autres n’est déjà plus tout à fait la même qu’il y a un an, et que ce n’est pas un bug, c’est le programme. C’est Matrix, baby. Pleine Lune donc, moment de clarté, puis plus loin dans le mois, Nouvelle Lune, page blanche cosmique. La première éclaire, la deuxième invite à semer, à répandre.
L a pleine Lune d’aujourd’hui met en lumière ce qui déborde, ce qui épuise, ce qui n’a plus de sens pour nous : les engagements pris par habitude ou par peur du vide intersidéral. La Nouvelle Lune, elle, susurra : « Et si nous recommencions autrement ? » Entre les deux, faisons une pause pour réfléchir à cette question toute simple et pourtant vertigineuse : qu’est-ce que j’ai envie d’emmener avec moi en 2026 ? Quelles personnes ? Quelles émotions ? Quels kilos en trop ? Quelles rides ? Quelles toxicités ?
Là je parle pour moi. J’ai tellement peur de manquer que je charge toujours la mule. J’ai besoin de me sentir ankylosée, chargée. La légèreté ? Très peu pour moi. Ma mère ne m’a jamais comparée à un oiseau, donc je n’ai jamais cru bon de déployer mes ailes. D’aller là où je veux. Sans me soucier de demain. Car demain n’existe pas : c’est un concept inventé par des bourgeois très soucieux de nous inoculer l’angoisse et la défiance. Ce qui compte, c’est le présent. Savoir en jouir quoi qu’il en coûte (lol pour la ref à Manu).
D onc non, cette pleine Lune ne va pas tout régler d’un coup de baguette magique. En revanche, elle va se mettre derrière le bar, vous préparer un petit Negroni, le temps de vous laisser réfléchir à ce que vous voulez pour ce nouveau cycle. Un peu plus de pareil ? Encore un peu de « comme d’habitude » ? Ou beaucoup plus de : « Demain est un autre jour » ? Vous faites comme vous le souhaitez. Vous pouvez aussi décider de ne rien en avoir à faire de cette Lune.