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NOM DE LA ROSE

Comme à chaque saison, le tout Paris attend impatiemment les nouvelles collections de Patricia Blanchet. Et au lieu de se mettre une insurmontable pression la Team , au contraire, en profite à chaque fois pour surprendre son monde en sortant des modèles toujours plus épatants les uns que les autres. Mais ce qui attise la curiosité, toujours, ce sont les noms que leur attribuent la Team Blanchet. Allons à la rencontre de la plus belle équipe depuis la Dream Team.

Patricia Blanchet

Renaud, Patricia, Laurent, Catalina, Max, Déborah, Constance, Jeanne, Christina pourriez-vous nous expliquer un peu dans l'ordre que vous le souhaitez comment se déroule la naissance des noms que vous donnez à vos fabuleux modèles ?

En général, ça arrive quand nous nous réunissons tous dans notre sale dédiée aux réunions, les bars à cocktails. C'est devenu à la mode à Paris. Pour le meilleur et pour le pire car il en existe de très bons, fabuleux. Et puis d'autres qui profitent de la mode pour se placer dans le sillage de leurs aînés en les copiant et en faisant moins bien qu'eux. Ce qui n'est pas sans rappeler certains de nos concurrents.

Ah parce que vous estimez avoir de la concurrence ?

(elle rit) Concrètement non. Moi je m'en moque éperdument des uns et des autres. Qu'ils fassent ce qu'ils veulent et qu'ils aient autant de succès qu'ils le méritent. Ce n'est pas une motivation. Ce qui est une motivation, c'est de bien faire son TAF. Le reste c'est du roman de gare.
Patricia Blanchet

Mais revenons donc à votre salle de réunion, les bars à cocktails.

Oui donc nous nous rendons dans ces endroits, en général pour célébrer un truc ou la vie et puis à un moment donné quand il le faut, nous lançons un concours de nom. Mais attention, les noms doivent avoir un rapport avec la culture, le bien-être, l'humour, la réflexion, la théologie, la philosophie, la tautologie. Bref vous l'aurez compris, il faut que cela fasse réfléchir et que cela ouvre de nouveaux horizons. C'est pour cela que j'aime bien affubler nos modèles de noms qui ont un sens. Même s'il est interdit.

Existe-t-il des noms que vous ne voulez pas donner à vos chaussures ?

A part tout ce qui est raciste, bête, méchant ? Je proscris tout ce qui est Marylin, James, Mick et toutes ce références bébêtes qui ne sont aucune invitation au voyage et font autant travailler l'imaginaire que de faire la vaisselle. Ca c'est prendre les gens pour des idiots.
Patricia Blanchet

Justement, expliquez nous donc un peu par exemple Salamanca, Bandini ?

 Salamanca c'est simple. Il s'agit d'une île en Colombie, lorsque j'ai imaginé mon petit escarpin vintage, j'étais ce coup-ci en Colombie où je passe beaucoup de mon temps. J'adore. Une partie de ma famille vit là-bas. Pour ce qui est de la Bandini... c'est lié à mon amour pour la littérature en général, la littérature américaine en particulier. Bandini est le nom de l'alter-ego de Jonh Fante qui apparaît dans divers de ses romans que je conseille vivement à qui ne les connaîtrait pas. C'est fabuleux et enivrant. Je trouve que cela collait bien pour mon petit escarpin à bout ouvert sur lequel apparaît une étoile filante. Très à propos. Dans le même genre, la Chinaski qui est une bottine avec la même étoile, est un hommage à l'alter ego de Bukowski que j'aime tout autant mais pour des raisons différentes. Derrière chaque nom se cache une référence plus ou moins claire, visible, sinon cachée mais qui est toujours faite et pensée pour flatter l'intellect de mes clientes que j'aime par dessus tout.

Cette année vous avez la Bee Gees par exemple.

Effectivement, quand j'étais petite, ils passaient tout un tas de films de dingues sur la 5 maintenant disparue. Tout ce qu'il y avait autour, leurs émissions étaient bling-bling et stupides, mais ils passaient des films toute la journée. Et c'est là que j'ai découvert la Fièvre du Samedi Soir. Je connaissais bien Travolta depuis Grease mais la Fièvre du Samedi Soir avait un truc en plus, une BO de dingue composée par cette fratrie. Je suis bien heureuse de pouvoir leur rendre hommage à ma façon.

Avez-vous des thèmes de prédilection ?

Cela passe par l'inspiration. Donc là il s'agissait de la Colombie, du Japon. Et pour le reste, c'est du fun, de la Pop. Ce qui compte c'est de s'amuser et de faire le bien.
Interview réalisé par Yentl Brabhaim pour You Said It Magazine©
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