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OUVREZ CETTE NEWSLETTER
Bamboléo - Bamboléa.

Aujourd'hui j'ai envie de gréver. De lâcher prise puis de vous écrire une News comme vous en recevez tant. Une News à la Asphalte, ou à la Clarins. Un truc informatif et ridicule qui est faussement informatif et n'est en aucun cas humble ou tout à fait réel. La Newsletter c'est comme ces tracts publicitaires qui envahissaient autrefois nos boîtes aux lettres. La Newsletter est désormais un mal moderne. Un mal qu'il faut combattre. Comme tous les autres. Perso, je mets un point d'honneur à ce qu'une Newsletter soit toujours calibrée pour vous faire passer un moment agréable.

Alors parfois je dérape, et je parle d'autres choses que de shoes, car il n'y a pas que cela dans la vie, mais je le fais avec le cœur. Je fais en sorte que ces news vous racontent une histoire. Je tire un fil rouge et je vois bien ce qu'il en sort. Et là je me dis que s'il existait un festival de la Newsletter, je pourrais légitimement viser la récompense suprême, à savoir la hyène d'or. Récompense que je refuserais car l'art de la News ne peut se mesurer. L'art de la News ne peut mettre en compétition des rédactrices les unes avec les autres.

Chacun son style, chacun sa syntaxe, son phrasé. Pourquoi vouloir distinguer des gens tout en sachant que si un tel événement existait, je glanerais chacun de ses prix tous les ans. Mais là n'est pas la question de cette News. Je disais juste que j'avais envie de gréver, prendre de l'avance sur la RATP. En fait, les retours de week-ends sont parfois un peu compliqués pour moi car j'aime me coucher tard. Me coucher tard pour lire, regarder un film, ou simplement parce-que j'ai eu la bonne idée de m'acheter une bouteille de Prosecco en sus l'avant veille.

Et nous étions dans ce cas de figure. Après être allée écumer les terrasses parisiennes, après ce week-end où il fera peut-être trop frais, je suis rentrée en me demandant ce que je pourrais bien faire avant d'aller me coucher. Et c'est là que j'entendis cet appel au secours. Une petite voix minime qui appelait à l'aide. Après avoir retourné l'appart, soulevé le canapé, regardé derrière les meubles de la cuisine, j'ai enfin compris que cette petite voix provenait de l'intérieur de mon réfrigérateur. Je l'ouvris pour y découvrir cette rutilante bouteille à bulles. Elle me regardait avec ses petits yeux ronds, l'implorant de la descendre d'une traite. Et je crois que vous me connaissez désormais, j'aime soulager quand je le peux.
