Article du
PARCE QUE NO ONE BEATS THE DUST LIKE ME
Je ne pense qu'à votre bien-être.
Si vous regardez depuis la création de la première minute de 2024, vous verrez alors que vous avez accompli tout un tas de choses. Et si l'année venait à se clôturer dès maintenant, vous pourriez vous retourner avec un regard apaisé sur vos petits triomphes. Car oui, avoir une vie réussie, cela se mesure à toutes les micro-actions que l'on mène sans se rendre forcément compte qu'elles ont un impact bénéfique sur notre existence.
Il ne suffit pas d'être nommée aux Oscars ou à un cabinet ministériel pour considérer que l'on a réussi sa vie. Imaginez si vous étiez, tout à coup, propulsée au sommet des sujets tendances. Avoir toutes les lumières braquées sur soi peut être enivrant mais tout aussi aveuglant.
C'est pour cela qu'il vaut mieux, la plupart du temps, rester sous les radars afin de ne pas réveiller le monstre. Qui est le monstre ? Et c'est bien la question que pose Mary Shelley à travers son livre Frankenstein. Est-ce la créature ? Est-ce le docteur qui lui donne vie ? Ou bien le peuple borné, assoiffé de sang et de vengeance et qui veut mettre le monstre en pièces ? Vous avez votre réponse. Donc mieux vaut rester isolée de la meute et ne pas leur donner d'os à ronger. C'est votre paix contre leur guerre. Et croyez-moi, vous y perdrez toujours.
Afin de conserver un low-profile assumé, tout en affirmant haut et fort que vous êtes une femme Technicolor, je ne peux que vous conseiller d'acquérir une paire de mes beautés afin de gagner en assurance mais aussi en certitude. Celle de n'être jamais appelée par le Président Macron au gouvernement. Chausser mes shoes vous permet de rester à distance du gouvernement ? Pourquoi me direz-vous ? Parce que nos chères groles représentent l'indépendance à tout prix.
Vous voyez monsieur Macron vous faire entrer à ses côtés sans avoir la certitude qu'il ne pourrait pas vous contrôler ? Ainsi, si vous ne voulez pas faire partie de cette équipe qui est en train de démanteler notre pays pour le vendre par petits bouts à des grosses machines capitalistes, chaussez-vous en Patricia. Ne voyez pas en cette missive bi-hebdo une sorte de révolution de salon. Il s'agit plutôt de vous prémunir des feux de la rampe. Mieux vaut briller intérieurement et des pieds plutôt que de brûler près d'un soleil artificiel. Je vous embrasse et vous étreins comme on serre un bon vieux chêne dans ses bras.
