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PATRICIA IS GOOD FOR YOU - 19/10/21
Il semblerait que l'été veuille rester encore un peu, qu'il soit tenté par un come-back pour nous pousser à sortir en t-shirt, boire des verres en terrasse, ou deux, trois.
Nous pousser à nous enivrer et faire n'importe quoi par la suite. Comme arrêter un beau type dans la rue et décider de partir avec, passer la nuit et que chez soi c'était fini, mettre la famille par terre, ne plus revenir en arrière.
Donc voilà l'été, tu reviens, tu nous offres des envies de dingue et tu nous fais faire n'importe quoi. Je t'aime bien mais je crois que je préfère rester pépère et attraper des rhinos plutôt que de dire oui à mes pulsions les plus primaires. Je t'embrasse quand même.
Un 19 octobre, il y a 44 ans sortait La Guerre des Etoiles et c'était, pour moi, à cet instant un film délicieux à découvrir. Du jamais vu pour quelqu'un qui n'avait pas visionné 2001, bien plus révolutionnaire car expérimental et sans histoire de wookie. J'étais ravie de découvrir ces films et ces deux suites.
Malheureusement celui-ci ainsi que Les Dents de la Mer ont défiguré le cinéma américain. Lui qui était promis à un si beau développement avec l'émergence du Nouvel Hollywood qui promettait tant de bons et passionnants réalisateurs.
Avec l'émergence du cinéma à grand spectacle réalisé par des vingtenaires, il y eut des queues à n'en plus finir devant les cinémas et surtout l'émergence des produits dérivés.
Le cinéma n'était plus du cinéma mais un truc écoeurant. Des T-shirts Léïa, des caleçons Han Solo, des mugs Dark Vador t'en veux ? Non ? Bah t'en auras quand même. Ce qui avait démarré comme l'espoir d'une mine inépuisable de talents a tourné comme un vivier de clones amenant vers Netflix.
Sur ce je vous embrasse très fort en vous souhaitant le plus passionnante des soirées en terrasse, puis dans un nouveau lit.
Et hop comme disait le président :