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PATRICIA IS THE BOSS - 05/10/21
Bonjour, vous allez bien ?
Le week-end s'est déroulé comme vous l'entendiez ? Vous avez pu courir, faire du yoga, du surf, du cheval, vous faire plaisir en vous achetant nos chaussures ?
Le week-end s'est déroulé comme vous l'entendiez ? Vous avez pu courir, faire du yoga, du surf, du cheval, vous faire plaisir en vous achetant nos chaussures ?
Vous avez pu vous faire câliner comme vous l'entendiez ? Rouler de la pelle à gogo ? Vous baigner dans un jacuzzi de Dom Pérignon ?Danser sur une table et glisser sur une flaque de bière tiède ?
Est-ce que vous avez pris du plaisir ? Car seul ça compte. Le reste c'est du pipo télévisuel.
Sinon un 5 octobre que s'est-il passé ? Plein de trucs pas cools et quelques trucs sans grand intérêt comme Michel Denisot qui tourne Place des Vosges des plans de son nanar avec Dubosc. Il y a aussi Forrest Gump qui sort en France. Idée très sympathique, bien développée avec une B.O pas trop mal qui reprend tous les standards des époques évoquées.
Mais qu'est ce qui a pu passer par la tête de Zemeckis pour filer le rôle à Tom Hanks qui y est si insupportable dedans ? Il avait déjà fait Big, quel besoin d'aller répéter sa performance de benêt ? Big ne sera jamais surpassé et surtout parce qu'il a été écrit par la sœur de Spielberg et réalisé par Penny Marshall (qui fut mariée à Rob Marshall - réal' de Princess Bride). Zemeckis aurait dû arrêter sa carrière avec Retour vers le Futur II et devenir prêtre en Calabre.
Bon mais on s'en moque car seul compte ce qui nous plaît et nous enduit l'âme de lubrifiant, ou gel intime. Et là, attention, je vais vous causer de ce que j'ai lu de mieux depuis Patricia. Oui l'autobiographie de votre créatrice favorite de chaussures. Il s'agit de Born To Run, une autre autobiographie, écrite ce coup-ci par Bruce Springsteen, qui porte aussi le nom de son troisième album sorti en 1975 dont la chanson titre est ce qui se fait de mieux en rock mais aussi en roll. Il aura mis 7 ans à l'écrire. Vous mettrez 7 mois à la lire.
Ce bouquin imposant de quasi 700 pages contient tous les clichés possibles et imaginables au sujet de la jeunesse d'une future rock star, le père qui boit, mutique et violent, une mère qui le porte aux nues, un côté italien, l'autre irlandais, deux nations fondatrices des USA version cleanée des native americans. Bruce y touche sa première guitare, foire, puis sa seconde, la bonne. Il fait du surf, galère, manque de se tuer en van (autre point commun avec Patricia), il fonde son groupe, puis un autre, se trouve nul, fait des dépressions, triomphe. C'est sans nul doute l'un des plus grands livres d'aventure jamais écrit.
C'est simple et sincère. Mais pas une sincérité d'instagrameuse non. Une sincérité qui fait de lui l'une des plus grandes stars de sa discipline. Et pourtant je ne suis pas une immense fan de sa musique, à part quelques titres, mais le récit de sa vie est aussi puissant que sa voix de forain, ou un bon coup de rein. Alors, merci qui ? Merci Mme Blanschtein.
C'est par ici le rock à papa qui fait du bien au train arrière :
