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PATRICIA VOUS SOUHAITE UN WEEK-END EN FORME DE NUAGE QUI AURAIT UNE FORME DE BONHEUR CANTIQUE - 18/02/22
Selon ce que je viens de lire dans le Vogue US, il semblerait que la mode cet hiver dans les stations de ski, ne soit plus aux MoonBoots et autres après-skis, mais à la tong ultra luxe, ultra fine qui permet de se geler les pieds, perdre des doigts éventuellement, tout cela sous le prétexte de se reconnecter avec son soi, son moi, et je ne sais quoi.
Alors tout comme moi vous savez pertinemment que ces plaquettes publicitaires transmettent plus de gras à votre cerveau que n'importe laquelle des plaquettes de beurre.
Heureusement je suis là pour vous reconnecter directement avec la réalité, l'accessibilité du bonheur avec mes modèles fabriqués avec passion, délectation, sensualisation, aberration, transition, ambition, torréfaction. Je dévie bien sûr, mais vous l'aurez compris ici on est pas dans le temple de la gnangnantise ou du superflu prônés par les revues sponsorisées par les marques qu'elles conseillent d'acheter.
Ceci dit, passons maintenant à ce qui nous intéresse, à savoir l'élégance. Et de ce côté là, vous et moi, on a de quoi nous entendre. Entre nos nouveaux glitters, nos nouveaux modèles, nos daims irisés et nos couleurs vivifiantes, on peut facilement vous mettre des étoiles pleins les yeux, pleins le coeur, etc...
Sinon, et cela n'aura échappé à personne, sauf les anticalendax, aujourd'hui on est le 18 février. Et le 18 février 1975, Coluche donnait son premier spectacle à l'Olympia. Je ne suis pas très comiques car les comiques ne me font pas rire, à part Laurel et Hardy, Les Marx Brothers, ou Valérie Pécresse.
Mais je vous parle de Coluche car quand j'étais gamine, ce fut le premier disque que je m'étais acheté avec mes sous, durement gagnés en faisant des sourires, en étant sympa avec mes parents, et en faisant mon lit. Je préférais alors investir dans l'humour, un peu contestataire, que dans les premiers Depeche Mode (encore une revue mode), Frankies Goes to Hollywood, ou Joy Division.
Pour ces musiques follement dépressives, j'ai préféré attendre l'adolescence et fumer des Bidîs. Sur ce, c'est pas que je m'ennuie mais j'ai un blind date avec un marin irlandais. Bisous sur vos raies manta.
Je ne sais plus comment j'ai trouvé ce mec mais j'aime sa pop chinoise 80's, même s'il est hispanique, voire espagnol :