Quand nous avons ouvert notre boutique rue Beaurepaire, il y a de cela bientôt sept ans, nous n'avions plus un rond et d'ailleurs, c'est moi-même qui ai terminé les travaux.
Quand nous avons ouvert notre boutique rue Beaurepaire, il y a de cela bientôt sept ans, nous n'avions plus un rond et d'ailleurs, c'est moi-même qui ai terminé les travaux.
On me demande souvent d'où vient ce nom merveilleux que j'ai attribué un jour, à l'une de mes plus belles créations, la bien nommée Captain Love.
Quand j'étais en train d'entrer dans l'adolescence, à la recherche d'un moi-même après lequel je cours toujours, est sorti un film qui s'appelle La Couleur de l'Argent et qui était une suite à un film de mille neuf-cent soixante, l'Arnaqueur, déjà porté par Paul Newman.
Alors que mes parents étaient occupés à se déchirer sur la suite à donner à leur vie, je pris à dix-huit ans, les choses en main et je décidai de parfaire mon anglais en partant un trimestre en Californie avec l'argent que j'avais gagné en vendant des fromages sur le marché du Boulevard Richard Lenoir, près de Bastille.
Aujourd'hui je tenais à vous présenter Moondog, une bottine à tige courte, partageant un design très familier avec notre fabuleuse Gigi. Son talon de 7 cm et les matériaux utilisés pour sa fabrication sont autant de signaux forts qui clignotent pour vous prévenir qu'il faut absolument vous la procurer.
Très peu de gens le savent mais la chanson Gigi chantée par Dalida fut inspirée par une histoire de ma mère qui, dans les années soixante-dix, alors qu'elle s'était séparée de mon père, vivait de petits métiers dans le sud de la France, à Cannes, ville des caniches et des chouchous.
Quand j'étais petite, je n'étais pas grande et à cet instant il n'y avait qu'un dieu pour moi.
En septembre dernier je me réveillai en pleine nuit, inondée, comme si l'aquarium géant de ma chambre, dans lequel j'abrite une famille de piranhas, s'était cassé et déversé sur mon lit. Pourtant, rapidement, je me rendais compte que j'étais en plein sex dream.
Je suis certaine que vous rêvez que je vous raconte l'histoire de la Higgins. Je vous vois très bien trépigner et claquer du talon avec vos Patricia en serrant vos petits poings et en m'exigeant de vous raconter la véritable légende qui se cache derrière ce petit bijou juché sur un talon de 7 centimètres.
Quand mon père est arrivé en France, il ne comptait pas s'y arrêter définitivement. Il pensait que ce serait un stop. Une sorte de mise en bouche à la vie occidentale pour ensuite traverser l'Atlantique et s'installer à New-York.
Sur Internet, les gens ont souvent besoin de simplicité, d'efficacité et d'aller au plus rapide. Moi au contraire j'aime bien prendre le temps pour expliquer que nos créations ont un sens, une âme.
Il n'y a pas un modèle, une image, un mot, un nom qui ne soit pas référencé chez moi. Quand je me mets en réflexion, prête à la création, je lance mes filets loin dans...
Une chaussure c'est toujours une histoire connectée à un sentiment, un moment de ma vie, une oeuvre, une chanson, un film, une personne. Je suis obligée de relier tous les points d'un dessin pour avancer et laisser apparaître une figure, c'est tout à fait primordial parce que je tresse ainsi mon existence.
C'était un lundi de février. Je m'en souviens parce qu'il faisait froid. Un froid qui n'existe plus, un froid polaire. Il neigeait à gras flocons. Paris était paralysée. Je travaillais alors pour une grande marque de chaussures créée par un monsieur disparu à présent. Non pas lors d'un tour de magie, non. Il était bel et bien mort, bien enterré, bien décomposé. Bien bien loin.
Quelque part après le bac et entre quelques études universitaires éteintes (c'est le contraire de brillantes), je me suis regardée dans la glace et je me suis dit (outre le fait que je me trouvais plutôt pas mal):
"Bon alors ma fille, t’as pas l’impression que tu serais mieux ailleurs qu’ici ? Dis la vérité, et ne te dérobe pas".
J'aime bien cette histoire parce qu'elle résume parfaitement ma rencontre avec le cocktail et ma propension à n'avoir aucune mesure. J'étais donc en vacances, dans un lieu vraiment génial, magique.
J'ai, sur un coup de tête, décidé de tout plaquer et de partir, en plein coeur du printemps, pour la Californie, atterrissage Los Angeles. Je me suis rendue chez un dealer de voitures. Je ne voulais pas d'une vulgaire caisse moderne. Et, pour le prix d'une location, j'ai acheté une Ford Mustang rouge décapotable, intérieur cuir blanc. Et j'ai tracé.
Nous faisons toutes et tous à un moment donné de notre vie une rencontre avec une oeuvre. Un disque, un film, un groupe, un tableau, un livre, un auteur. Cela peut-être instantané, cela peut prendre son temps,...
Comme à chaque saison, le tout Paris attend impatiemment les nouvelles collections de Patricia Blanchet. Et au lieu de se mettre une insurmontable pression la Team , au contraire, en profite à chaque fois pour surprendre son monde en sortant des modèles toujours plus épatants les uns que les autres. Mais ce qui attise la curiosité, toujours, ce sont les noms que leur attribuent la Team Blanchet. Allons à la rencontre de la plus belle équipe depuis la Dream Team.