Continuons sur cette vague des soldes qui vous guidera jusqu'aux rives du plaisir, avec en point d'orgue le repos bien mérité de celle qui aura su se laisser glisser sur ses routes du bien-être comparables à un massage à 10 mains couvertes d'une semence royale. Alors oui, je ne vous le cache pas, il est vrai que si vous souhaitez passer un été à la hauteur de vos espérances, je vous conseille, en toute modestie, de vous laisser épater par nos créations. Non seulement elles vous créeront des papillons dans le ventre de la taille d'aigles royaux, mais aussi, elles vous confèreront le pouvoir nécessaire de saisir ce qui vous revient de droit, le mieux.
Je dois faire amende honorable, je crois que j'ai inversé une newsletter et je me suis emmêlé les pinceaux, je vous pris de bien vouloir excuser mon excès de zèle couplé à mon manque d'attention. Passer cela, je vous propose de célébrer la naissance d'une femme il y a 139 ans, Marie Bonaparte, dernière descendante de Napoléon Bonaparte.
Orpheline par sa mère, elle sera élevée par son père et sa grand-mère, c'est la fortune dont elle hérite, plus que son intelligence précoce qui intéressera les adultes qui l'entourent. Passionnée d'anatomie, elle se rêvait médecin mais son père, lettré, lui refuse l'accès aux études. D'abord charmée par le secrétaire de son père, alors qu'elle a 16 ans, mais qui se révèlera être un escroc, elle commence une vie mondaine, seule échappatoire à sa tristesse de ne pouvoir accéder à l'université. A force de boire des coupettes, manger des petit-fours, elle finira par rencontrer le Roi Georges 1er de Grèce dont elle épousera le fils, un autre George, à Athènes en 1907. Plongée dans la vie royale grecque, elle s'y ennuie sévère et surtout, elle doit affronter l'homosexualité de son mari qui vit une histoire d'amour avec son oncle, le Prince Valdemar du Danemark.
Pas du genre à se laisser aller, elle s'octroie elle aussi le droit de vivre d'autres histoires qui la verront fréquenter Aristide Briand (ancien premier ministre de la France), Rudolph Loewenstein (médecin et psychanalyste polonais, naturalisé américain). Très affectée par la mort de son père et persuadée d'être atteinte de frigidité, elle écrit un article à ce propos, mais surtout elle décide de se faire opérer à Vienne par un chirurgien ayant inventé une théorie fantaisiste au sujet de l'absence de plaisir. Ses multiples tentatives ne donneront, hélas, rien. Très attirée par la psychanalyse et grâce à son rang, Freud acceptera de la suivre.

Je dois faire amende honorable, je crois que j'ai inversé une newsletter et je me suis emmêlé les pinceaux, je vous pris de bien vouloir excuser mon excès de zèle couplé à mon manque d'attention. Passer cela, je vous propose de célébrer la naissance d'une femme il y a 139 ans, Marie Bonaparte, dernière descendante de Napoléon Bonaparte.

Orpheline par sa mère, elle sera élevée par son père et sa grand-mère, c'est la fortune dont elle hérite, plus que son intelligence précoce qui intéressera les adultes qui l'entourent. Passionnée d'anatomie, elle se rêvait médecin mais son père, lettré, lui refuse l'accès aux études. D'abord charmée par le secrétaire de son père, alors qu'elle a 16 ans, mais qui se révèlera être un escroc, elle commence une vie mondaine, seule échappatoire à sa tristesse de ne pouvoir accéder à l'université. A force de boire des coupettes, manger des petit-fours, elle finira par rencontrer le Roi Georges 1er de Grèce dont elle épousera le fils, un autre George, à Athènes en 1907. Plongée dans la vie royale grecque, elle s'y ennuie sévère et surtout, elle doit affronter l'homosexualité de son mari qui vit une histoire d'amour avec son oncle, le Prince Valdemar du Danemark.

Pas du genre à se laisser aller, elle s'octroie elle aussi le droit de vivre d'autres histoires qui la verront fréquenter Aristide Briand (ancien premier ministre de la France), Rudolph Loewenstein (médecin et psychanalyste polonais, naturalisé américain). Très affectée par la mort de son père et persuadée d'être atteinte de frigidité, elle écrit un article à ce propos, mais surtout elle décide de se faire opérer à Vienne par un chirurgien ayant inventé une théorie fantaisiste au sujet de l'absence de plaisir. Ses multiples tentatives ne donneront, hélas, rien. Très attirée par la psychanalyse et grâce à son rang, Freud acceptera de la suivre.

En plus d'être sa patiente, elle deviendra aussi la traductrice d'une partie de son œuvre en français. Et c'est grâce à ses connexions diplomatiques qu'elle pourra exfiltrer Freud et sa famille de l'Allemagne nazie en 1938. Cela s'accompagnera aussi par la remise d'une importante remise d'argent.
Au temps de la guerre elle s'exile puis revient en France, poursuit son travail sur la psychanalyse, s'opposant au lacanisme, puis publie ce qui est considéré comme sa seconde oeuvre majeure, De la Sexualité de la Femme en 1951.
A la disparition de son époux en 1957, elle décide de mettre tout en œuvre pour sauver un condamné à mort, Cary Chessmann. Adolescent, il tombe dans la délinquance qui l'entraîne dans des hold-ups divers. Mais c'est en janvier 48, après une course-poursuite avec la police, suite à un vol dans une boutique de vêtements, qu'il plonge pour de bon. Les policiers pensent qu'il s'agit du Bandit à la Lumière Rouge dont le mode opératoire était de voler les femmes, puis de les entraîner dans un coin sombre pour les y violer, en faisant clignoter les feux de sa Ford (alors, cette allitération, hein !). Après avoir avoué, il se rétractera rapidement, accusant l'autorité de lui avoir extorqué les aveux avec violence. Alors en liberté conditionnelle, le jury ne lui accorde aucune circonstance atténuante, et Chessman qui se défendait lui-même, est condamné à mort.

Au temps de la guerre elle s'exile puis revient en France, poursuit son travail sur la psychanalyse, s'opposant au lacanisme, puis publie ce qui est considéré comme sa seconde oeuvre majeure, De la Sexualité de la Femme en 1951.

A la disparition de son époux en 1957, elle décide de mettre tout en œuvre pour sauver un condamné à mort, Cary Chessmann. Adolescent, il tombe dans la délinquance qui l'entraîne dans des hold-ups divers. Mais c'est en janvier 48, après une course-poursuite avec la police, suite à un vol dans une boutique de vêtements, qu'il plonge pour de bon. Les policiers pensent qu'il s'agit du Bandit à la Lumière Rouge dont le mode opératoire était de voler les femmes, puis de les entraîner dans un coin sombre pour les y violer, en faisant clignoter les feux de sa Ford (alors, cette allitération, hein !). Après avoir avoué, il se rétractera rapidement, accusant l'autorité de lui avoir extorqué les aveux avec violence. Alors en liberté conditionnelle, le jury ne lui accorde aucune circonstance atténuante, et Chessman qui se défendait lui-même, est condamné à mort.

Incarcéré, il passera son temps à étudier le droit pour se défendre et à écrire des romans qui deviendront des best-sellers, traduits dans 14 langues. Ne voulant en aucun cas avouer qu'il était l'auteur des crimes qu'il clamait ne pas avoir commis, lui évitant la peine de mort, il est exécuté à la chambre à gaz en 1960.
Marie Bonaparte finira sa vie bien remplie dans sa résidence à Saint-Tropez en 1962.


Voilà, c'est tout, j'en ai fini. Merci d'avoir lu jusqu'au bout cette newsletter spéciale été, numéro quadruple, et qui fera de vous un monstre de savoir. Alors merci qui ? Merci Patou, mon chou.

Un petit air sympathique pour accompagner cette épaisse Newsletter from the coeur: