THE TRUE STORY OF THE PLATONE
SO GREAT
We're all disciples of Plato, descendants of the allegory of the cave. But frankly, who said that philosophy should be confined to dusty books or amphitheatres full of people shaking their heads in disillusion? What if, instead of simply pondering the meaning of life, we decided to march proudly into the light, wearing our boldest ideas and our most patrician boots?
This is how the Platone was born, a boot that not only dresses your feet, but also lifts your neurons - and your figure - thanks to its 5.5 cm heel - a major asset.
One day, stuck in a traffic jam worthy of Herculette's labors, an epiphany came to me: “How about a well-placed kick in the fashion ant-hill?” After all, why not create a shoe that is both a style statement and a mischievous nod to philosophy?
Sam Shepard un nom en allitération, presque. En 1985 il avait déjà un bon bout de carrière derrière lui comme sa participation à l'Étoffe des Héros, le plus beau film sur la conquête spatiale. Aux Moissons du Ciel, le plus beau Terence Mallick. Oui je suis ainsi, je donne un avis tranché et évite les hésitations.
So, are you ready to turn heads and minds? Let Platone guide your steps to new horizons, where fashion meets philosophy with a touch of impertinence. Together, let's tread the pavement with confidence and elegance, while writing our own manifesto-one that celebrates freedom, humor and that little spark of irreverence that makes all the difference.
After all, if Plato had had even an ounce of our sense of style, he'd probably have swapped his toga for a pair of Patricias.And who knows, maybe the history of philosophy would have been a lot more glamorous!But in the meantime, it's up to us to put on the Platone and show the world that thinking freely has never been more important. Ready to emerge from the cave with panache as Patricia?
Il avait l'âge d'être mon père, voire mon grand oncle. Mais il était fascinant et très beau. Et lorsque ma copine rentra et qu'il me proposa d'aller vider le minibar de son hôtel miteux à Odéon, je n'ai pas réfléchi longtemps. Evidemment après la première mignonette, nous étions déjà sous les draps. Peu importe s'il pensait que j'étais une fille facile. Moi je me voyais simple. Toujours prête à saisir le bonheur là où il trouvait, parfois entre les jambes d'un bonhomme. Il se mit à me promettre de me faire jouer dans ses prochains films. Je savais bien que c'était une ruse d'ivrogne mais cela me faisait rire de le voir monter tout un show dans le seul but de me mettre à nouveau dans son lit.
Moi déjà à cette époque je ne rêvais pas d'Hollywood ou de faire du skate en dévalant Sunset, mais bel et bien de réfléchir au futur de la chaussure, ne jamais devenir le bémol de la grolle, bien au contraire. Nous avons passé quatre autres jours ainsi, collés l'un à l'autre. A se faire des promesses de pacotille. Et ce n'était pas grave, cela faisait partie du jeu romantique. Cela faisait du bien à nos corps, à nos cellules en leur prodiguant de la hauteur et de la légèreté. Je l'ai accompagné à l'aéroport en bus.