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C'EST PAS UNE NEWSLETTER, C'EST UNE DYNAMITE - 20/09/22
Patricia vous adore de plus en plus.
On pourra dire ce qu'on veut mais il n'y pas d'autres endroits aussi biens que celui-là. Aucune newsletter n'a cette puissance, ni même ce pouvoir érotique que la nôtre. Vous en conviendrez. A ce sujet je voudrais remercier Tabatha qui me couvre de mails de joie pour me dire à quel point elle aime mes missives du mardi et vendredi. Elle m'envoie continuellement des codes promo pour que je saute en parachute. Je me rends sur le site en question mais à chaque fois je me dégonfle. Ça vous arrive de vous dégonfler ? J'espère le moins possible.
Moi c'est souvent. J'ai souvent peur alors je tourne les talons et je file en douce, me planquer dans un coin. Bien qu'il ne faille pas laisser bébé dans un coin, je m'y planque et j'en ressors une fois que j'ai oublié que j'avais la frousse. Pour oublier que je suis couarde, je me lâche dans la création de chaussures fantastiques et fantasmagoriques. Des chaussures qui amènent le rêve et sont des messages de paix. Mes chaussures se situent quelque part entre James Brown et Nelson Mandela. C'est ce que m'avait dit, un jour, Matthieu Ricard qui regrettait de ne pas être une femme pour pouvoir chausser mes créations. J'ai tenté de le rassurer en lui disant qu'il serait très beau avec des paillettes aux pieds mais il ne se sentait pas encore prêt à les assumer.
Bon à part ça, un 20 septembre il s'est passé quelque chose d'important pour le cinéma. Pour cela il faut remonter à l'année 1946 qui voit éclore la première édition du Festival de Cannes. Qui était en vérité la première et demi puisque la véritable première devait se tenir en 1939 avant que la guerre n'en décide autrement. Évidemment on pourra reprocher au Festival des Palmes discutables, ennuyeuses, des présidents du jury dont le costume était trop grand pour leur stature étriquée. On pourra reprocher au Festival trop peu de femmes sélectionnées, trop peu de femmes récompensées et souvent un manque de courage politique criant.
Mais il s'agit d'un festival de films et pas de la Fête de l'Huma. Ce Festival nous a délivré tout de même Apichatpong Weerasethakul, Cronenberg, les Coen, Kusturica. Un festival qui a célébré Altman, Rosi, Coppola, Fosse, Kurosawa, Lynch, Leigh, ne peut être qu'une bonne chose même si parfois il se laisse dériver. On pourra lui excuser certains atermoiements. Donc bon anniversaire à toi Cannes. Chauffe-moi bien la place car c'est bientôt le mien !
