Article du
ETE J-7
Patricia loves the way you are.
Hier j'ai demandé à ce bouffon de ChatGPT ce qu'il pensait de mes Newsletters pour voir ce qui pêchait éventuellement (oui je suis en doute perpétuel) et ce en quoi il pourrait m'aider à les améliorer. Comment je pourrais faire pour vendre plus de chaussures et m'acheter un studio son dans lequel des instruments pilotés par l'intelligence artificielle reproduirait à la perfection les musiques que j'ai en tête pour les films que j'ai tout autant en tête. Il m'a répondu que ma Newsletter était fluide, jolie et contemplative, qu'elle lui donnait envie de se masturber devant. Mais malgré tout, il la trouvait un peu bavarde.
ChatGPT est-il genré ? Bavardes mes Newsletters ? Mais de quel droit ce petit bâtard critique t-il mon œuvre alors que tout le monde s'accorde à dire que je suis la John Fante du courrier marketing ? D'ailleurs marketing... pas tant que ça. Je vous écris plus que je vous mets des shoes sous le nez. Je vous envoie des messages codés, parfois du morse et des images subliminales qui vous implorent de me sortir de là car je suis une célébrité.
Le premier assaut intervint le lendemain de la rentrée. Un escadron de dégénérés vint jusqu'à moi pour me mimer des gestes obscènes et moqueurs. Cela dura ainsi 6 mois. Après cela, ils commencèrent à y joindre la parole en me rabaissant. Je n'étais pas le seule à subir les moqueries de ces abrutis. Il y en avait un autre aussi, plus petit que la moyenne, qui passait son temps, seul, comme moi. Ce manque de conscience marketing inquiète beaucoup mes parents qui ne comprennent pas pourquoi je n'ai toujours pas pris la place d'Anna Wintour. Ce à quoi je leur réponds que ma seule ambition c'est la quiétude. Mais aussi la sérénité, la course, les jeux, les images, le sexe et la drogue du genre Haribo. Je ne suis qu'une rêveuse avec une ancre gonflée à l'hélium.
Je déteste la violence, mais je déteste encore plus l'injustice. On m'appelle la Martina Luther Queen de la Beaurepaire Street. Pourtant, il avait grandement besoin de se faire rabaisser son caquet de prédateur écervelé. Et dieu sait s'il y en a beaucoup de ce genre dans les rangs masculins. Ce tour de force m'avait permis de déployer mes ailes d'albatros et de foutre quelques coups d'ailes à ces mufles. Puisque le petit caïd aux petites roubignoles avait été rossé par une fille, il avait perdu de sa superbe et de son influence. Du coup tout le monde vivait mieux, et respirait avec plus de joie et d'aise.
