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IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION.... DE SALON - 03/09/21
Les newsletters se suivent et ne se ressemblent pas. Jamais personne ne pourra nous accuser de faire du Xavier Bertrand le mardi, du François Baroin le vendredi.
Car on vend tout sauf du mensonge, on vend un vent de liberté qui souffle sur vos nuques cuivrées par le soleil de Salvador de Bahia. Vous n'êtes pas allées au Brésil ? Qu'à cela ne tienne, Inch', vous irez next summer.
En attendant, prenez votre temps pour faire du lèche écran devant cette sémillante collection mia que j'ai minutieusement préparée depuis 10 ans avant d'être certaine qu'elle soit parfaite, adaptée à vos démarches chaloupées et sensuelles.
A part cela, je voulais faire part d'une micro pensée chaleureuse au sujet d'Anthony Quinn. Pourquoi lui ? Parce qu'il tient un rôle secondaire dans Last Action Hero, un navet d'action des 90's et en l'apercevant je me suis faite la remarque que je ne connaissais pas bien sa carrière alors qu'il était apparu dans plus de 250 films, dont beaucoup de séries B, voire G.
Fils d'une femme mexicaine et d'un père d'origine irlandaise, il se battra longtemps contre les stéréotypes, se lassant rapidement des rôles d'indiens et de méchants que les studios lui offriront sans cesse.
Il prendra la suite au théâtre de Brando dans Un Tramway nommé Désir sous la houlette de Kazan, lui ouvrant les portes de la crédibilité.
Il enchainera avec Viva Zapata !, La Strada, Lawrence d'Arabie, Zorba le Grec... pour ne citer qu'eux, avant de prendre sa retraite pour devenir peintre et sculpteur.
Je terminerai par vous raconter qu'il fut longtemps marié à Katherine DeMille, fille adoptive de Cecil B. DeMille, le réalisateur des superproductions telles que les 10 Commandements.
Sur ce, des bisous du vendredi soir. Espoir.