Article du
LA NEWS DROITS DANS SES BOTTES
Mes nuits sont plus belles que ses jours.
Nom de nom. Et dire que cette Newsletter tombe le jour du droit des femmes. Nous ne sommes pas une minorité à ce que je sache. Nous sommes même plus nombreuses que les hommes. Alors quelle est donc cette idée, pour le moins saugrenue, qui revient tous les ans le 8 mars ? Avons-nous démérité à ce point pour que nos droits ne soient célébrés qu'en cette date ? C'est mieux que rien me direz-vous mais quand bien même, ne participons nous pas nous même à l'avilissement de notre cause en acceptant cela ? La question mérite d'être posée et débattue.
Mais je ne suis pas Elisabeth Badinter et j'ai autre chose à faire. J'ai à chausser la planète. Et croyez-le ou non, ceci est un chantier bien plus ambitieux que n'importe laquelle des journées mondiales. N'importe laquelle sauf celle qui devrait m'être dédiée très prochainement.Je m'explique, samedi dernier, alors que je servais en boutique, où je ne mets plus les pieds, je fus surprise d'y découvrir une comédienne connue et reconnue qui était en train d'acheter la quasi-totalité de tout mon stock. Je ne peux décemment pas vous dévoiler son identité, mais sachez que ça commence par Val et que cela continue avec Mercier. Bref, elle m'aperçoit et me demande si, par le plus grand des hasards, je ne serais pas la Queen of Grolles dont le tout Paris parle ? J'ai tenté de cacher la vérité au début mais devant son insistance je décidai de lâcher le morceau. "Eh bien oui, crucifiez-moi si je vous ai déçue, mais c'est bel et bien moi Patricia !". Sans crier gare, elle me tomba dans les bras et se mit à pleurer, me racontant qu'elle n'en pouvait plus et que je faisais, sans nul doute, un bien plus beau métier qu'elle. Elle s'agenouilla et me supplia de changer de place avec elle. Que j'embrasse sa profession, son quotidien, sa vie. Puisque je trouvai sa proposition surprenante, j'acceptai son offre et pris sa place.