Qui se plaindrait d'une nouvelle newsletter le dimanche à part celles et ceux qui ne sauraient pas lire et qui devraient donc faire face à leur plus grande frustration ever ? Merci pour votre compréhension. Le dimanche est un jour encore peu commun pour mes missives mais que je vais, poco a poco, investir pour vous proposer de quoi vous reposer les yeux. En ce jour saint, mais ils le sont tous, et juste après la journée des droits de la femme, il me tenait à coeur de vous présenter une figure tutélaire de chez nous. Une personne à la fois humble et qui se la raconte dès qu'elle le peut (mais nous aussi avons besoin de caractères comme le sien afin de mener à bon port la barque de la perfection). Cette femme, c'est Lucile. Un prénom qui sonne comme un coup de fouet aux lanières bardées de lames de cutter.
Moi : Lucile, bonjour. Que faisiez-vous avant de venir travailler chez Patricia Blanchet ?
Lucile : Tant de choses que je devais imprimer mon CV sur une feuille A2 afin de pouvoir y inscrire mes principales activités. J'ai été dresseuse de limandes, coach pour homme andropausé, entraîneuse de l'équipe de bilboquet de Bilbao, et j'ai fondé une société de recherche de métaux précieux.
Moi : Vous avez donc fondé un labo qui fait de la recherche de métaux.
Lucile : Absolument pas. Vous ne comprenez rien (elle rigole et se mouche). Je vais tenter de vous l'expliquer plus simplement. Vous voyez des gens parfois avec des détecteurs de métaux qui se promènent sur la plage à la recherche de trésors ?
Moi : Tout à fait.
Lucile : C'est moi qui les emploie. Je gère une dizaine de milliers d'employés qui ratissent les plages françaises pour ma pomme d'amour.
Moi : Vous êtes donc une femme puissante.
Lucile : On peut dire ça. D'ailleurs Léa Salamé me consacrera un documentaire de 24 heures qui sera diffusé en mondovision dans la nuit de la prochaine Saint Sylvestre.
Moi : Que peut-on dire d'autre ?
Lucile : Je suis une combattante des temps modernes et je crois que c'est pour cette raison que Patricia a bien voulu m'intégrer dans ses équipes dans lesquelles je fais tout pour briller comme un sou neuf.
Moi : Quelles sont vos valeurs ajoutées ?
Lucile : Je suis une force tranquille qui déroule en toute quiétude. Si des clientes m'appellent en SAV et qu'elles sont en PLS, je gère comme une féline car j'ai dans ma tête toute une buanderie de solutions prêtes à l'emploi. Chez Patricia Blanchet nous privilégions l'optimisme à tout va. Chez Patricia, on positive. Et d'ailleurs j'en profite pour dire que ce slogan nous appartient et qu'il nous a été volé par des publicitaires peu scrupuleux. Quel euphémisme, tout de même !
Moi : Depuis votre arrivée, un vent de fraîcheur souffle dans la maison Blanchet. Comment l'expliquez-vous ?
Lucile : Peut-être parce que mon père était fabricant de ventilos à Saigon.
Moi : Une dernière question avant que je vous laisse participer à votre compétition de saut d'obstacles. Comment voyez-vous le futur ? Car je sais que vous maniez la boule de cristal comme nulle autre.
Lucile : C'est bien simple. Je vois une hégémonie de Patricia sur l'hémisphère nord qui devrait commencer d'ici quelques jours pour ensuite basculer vers l'hémisphère sud. Elle règnera en tant que grande prêtresse du bien et continuera à faire des grandes choses pour les femmes qui le lui rendent bien. Un beau ciel radieux en discontinu. Quant à moi je continue mes formations du soir pour devenir hypnotiseuse de crustacés basques. Je vous embrasse.
Tout simplement parce qu'il s'agit d'une des meilleures chansons de woke and wall :