Article du
LA NEWS QUI VOUS OFFRE UN MORCEAU DE MON ENFANCE
Patricia, cet être sucré que vous aimez tant.
Ce fameux 17 avril est une date à retenir car elle me permet de vous révéler, enfin, ce que j'ai sur le cœur depuis des lustres. J'adore écrire ces newsletters. Elles sont pour moi le reflet de ma personnalité du moment et mon élan du cœur. Je suis comme cette bonne plâtrée de pâtes que tu aimes manger même si tu n'as pas faim, disait Piccoli. Et je ne peux que lui donner raison même si aujourd'hui j'y ajouterais parmesan et huile d'olive.
Car je suis devenue gourmande avec le temps et que le salé est entré dans ma vie. Avant cela, je me fournissais exclusivement en boulangerie pour me sustenter. À une époque où les Haribo et compagnie avaient encore toute leur place sur les comptoirs des dealers de pain. C'est maintenant presque terminé ce bon temps. Les boulangeries s'appellent désormais Maison quelque chose et vendent les pains au chocolat à deux balles. De toutes les façons, ce n'est pas bon pour la ligne les viennoiseries. Je voulais revenir via cette tribune sur les boules magiques de notre enfance, les coquillages, les pailles remplies d'un sucre qui explose sous la langue, les hérissons guimauve chocolatés et saupoudrés de coco. Toutes ces friandises étaient mon carburant, ce qui m'aidait à supporter les coups de martinet de ma mère et les humiliations verbales de mon père.