Article du
LA NEWSLETTER QUI MET DU BAUME AU COEUR
N'oubliez jamais que là où il y a un will, il y a un way.
Décidément le mois de Mai est chargé en anniversaires de gens que je connais mais que je ne vois plus. Ah ces gens qui ont fait partie de nos vies à un moment donné et que l'on dégage avec gourmandise car ils ne correspondent plus à notre ligne. En ce qui me concerne, j'assimile cela à deux choses : des choix amicaux pas toujours solides couplé à l'émiettement des sentiments. Car à force, les gens déçoivent car ils n'ont pas de constance. Ils se vermoulent et croulent sous le poids de leur propre médiocrité.
Donc oui, je ne vais pas jouer à la dure, parfois je trouve cela dommage que des chemins se séparent mais il vaut mieux cela que de s'unir dans l'aigreur. On sait toutes ce que cela donne, des couples désunis, des familles dysfonctionnelles, des amitiés déséquilibrées. Quand on y pense, l'amitié est parfois un fardeau. Mais on ne le découvre que quelque temps après. Lorsqu'on est en mesure d'accepter qu'à un moment donné, on était sous emprise. Ce n'est pas toujours le cas et je n'ai pas les chiffres sous le coude mais ce rapport de domination que recherchent les êtres humains en permanence a tendance à tout flinguer.
Il y a des gens formidables tout autour du globe mais certains aiment à se faire du mal en aimantant le mauvais, le dispensable, le tragique. Il faut savoir attirer l'essentiel, la lumière, la beauté. Pour cela, écouter son coeur, le transformer en baguette de sourcier à la recherche de l'invisible mais essentiel morceau manquant. Celui de la sérénité.