LA NEWSLETTER QUI VOUS FERA PASSER EN DOUCEUR VERS LE MOIS D'OCTOBRE
Patricia
est la raison pour laquelle le monde s'arc-en-cielise toujours un peu plus.
Qu'est ce qui différencie une grande Newsletter d'une Newsletter envoyée par n'importe quelle marque de grolles ou de fringues à la mords-moi-le-nœud ? C'est la personnalisation. La personne, qui derrière son écran, mettra du cœur et du baume à lèvres sur les lettres de votre moulin. Mais zissi, point d'Alphonse Daudet ou de Masterclass type James Ellroy. Il est gentil James, par ailleurs. C'est moi qui lui écrivais ses livres auparavant. Jusqu'au dernier. Moi aussi qui lui souffle toutes les bonnes sorties à faire, les punchlines à dire.
Parce qu'écrire des News ça ne paie pas toujours très juste alors je lorgne parfois du côté de la littérature, parfois du côté de la télé ou du cinéma, ou de la politique tant qu'elle ne penche pas trop à droite, ni trop à gauche. Appelez-moi personne sans conviction, dénuée de conscience. Dites que je mérite d'être écartelée par quatre hérissons poussant sur leurs petites pattes pleines de rage. Oui je suis peut-être cette personne qui mérite qu'on lui crache au fond de la gorge par mépris. Mais ça c'est possible dans le multivers.
Dans notre univers à nous, je suis surtout une petite crème brûlée de douceur, avec une pointe de pistache. La fois dernière, un client venu acheté une paire pour sa femme s'est mis brusquement à me lécher le visage. Heureusement j'étais de bonne humeur, et il le fit de façon polie et structurée.
"Pardon, je n'ai pas pu m'en empêcher mais j'ai senti une pointe de sucre glace sur votre peau. J'ai instinctivement eu envie de la lécher. Ne m'en voulez point. Je ne suis pas un gredin".
Comment lui en vouloir ? Il ressemblait à James Caan époque Le Solitaire. Un vrai système solaire à lui tout seul. Bref le mec me lèche le visage.... alors qu'est ce que je fais en représailles ? Je lui rend la pareille. Et surprise, le type avait un goût de Tang. Pas "Tang Frères" non. Mais vous vous souvenez de cette poudre de notre enfance ? Au citron, à l'orange ?
Lui avait un goût orangé, mon préféré. Cette soudaine incursion de mon passé dans mon présent, eut comme impact de vouloir me projeter dans mon futur avec mon Tang. Nous avons respectivement divorcé pour nous unir devant Madame la Maire à Antibes.
Oui j'adore les Antibois, des gens merveilleux, délicieux. Là-bas nous commençâmes la permaculture. Là-bas encore nous dansâmes la samba tous les soirs sur notre terrasse en bois face à la mer. Je pense que je peux décemment terminer ma Newsletter ici car ensuite cela se torridifie de façon drastique et je ne voudrais pas que Bruno Retailleau me ferme mon site tout cela parce que j'aurais franchi la ligne verte. Passez une bonne soirée. Je vous embrasse.
Cette belle petite chanson me mets en joie, elle sonne le tonnerre joyeux du changement :