Allez faire chauffer le popcorn et refroidissez votre verre de vin blanc pour apprécier la meilleure Newsletter au monde.
Il y a quelques jours j'ai reçu le mail outré d'une cliente qui n'en revenait pas que je parle politique à travers ma Newsletter. Elle m'a fait pleurer car cela m'a rebalancé à l'époque élémentaire. Ce temps éloigné où j'étais limitée à être la belle petite demoiselle de la cour de récré. Celle qui faisait tourner la tête des petits péquenauds, des petites terreurs qui terrorisaient les autres. J'usais de mon sourire pour les utiliser comme des voitures télécommandées.
Malgré ce pouvoir marvelien, mon humilité prévalait. Je voulais toujours faire le bien et l'injustice m'apparaissait intolérable. Celle qui touche ma famille en particulier. Touchez un cheveu de mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs, et je deviens une attaque nucléaire bien au-delà de ce que le monde a connu. La famille, c'est sacré. Mon père m'a élevée avec un magnétoscope, des cassettes VHS de films sur la Mafia, et son absence.
J'ai donc dû composer avec le vide qu'il laissait et des films tels que "Le Parrain", "Les Affranchis", "Scarface", "Les Incorruptibles" et "Carlito's Way". Evidemment cette forme de visionnage vous forme une femme avec ses codes d'honneurs.
A partir de là, tu ne touchais plus à mes très proches. Les oncles, tantes et cousins pouvaient bien aller se faire voir, car ce qui compte c'est le cercle très intime. Les autres ne sont que des doublures. Ma nounou à moi, c'était Don Corleon, Carlito Brigante, Tommy de Vito, ou Tony Montana. Autant vous dire que je m'équipais de bazooka à la fraise Tagada si on cherchait des noises à mes proches.
Et je n'étais jamais à court de munitions. Aujourd'hui je me suis calmée, du moins c'est ce que tout le monde croit. Mais je garde toujours ma botte secrète, celle qui m'aide à être en alerte et prendre soin des miens. Je vous embrasse fort fort, comme si vous étiez des Chamallows.
Et je voulais vous poser une question, vous en seriez où vous :