Une Newsletter Patricia Blanchet, c'est comme du champagne. On ne sait jamais sur quel millésimé on va tomber, mais on sait en revanche que ce sera toujours au moins à peu près bon, pour ne pas dire merveilleux. Maintenant que c'est dit, laissez-moi dérouler la suite. Aujourd'hui j'ai envie de vous partager mon envie de ne rien faire. De me laisser aller en me posant dans un hamac et de regarder le barman de la "croisière s'amuse" me préparer une cruche de Margarita. J'adore ça (la Marga).
Les Mexicains sont les gens les plus géniaux de la planète. Qu'ils laissent Trump finir ce mur et qu'ils n'aient plus à laisser aucun Américain venir chez eux, piller leur culture si riche, si généreuse. Je plaisante évidemment mais c'est pour que vous compreniez bien à quel point j'aime les tacos. Les tacos et les fajitas, les fajitas et les enchiladas. Les enchiladas et le mezcal. Le mezcal et les Mayas. Les Mayas et leurs pyramides. Vous voyez, la liste est sans fin. Donc je reprends, je me verrais bien dans un hamac planté sur une terrasse en bois face à une mer turquoise à regarder le barman de la "croisière s'amuse" me préparer une Margarita bien tassée.
Pourquoi bien tassée ? Parce que j'ai suffisamment payé de ma personne tout au long de ces 9 premiers mois pour m'octroyer une pause mentale bien méritée. Une pause sans connards, sans stress, sans contraintes. Avec de quoi me faire tourner la tête, les émotions, et surtout me déconnecter des choses qui ne me servent à rien. Une fois que j'aurai bu mon pichet, je passerai à l'eau avec une personne en mesure de me faire l'amour comme dans une télénovela colombienne.
Avec ardeur mais aussi de la tenue. Histoire de me laisser tremblante et prête pour un second pichet. Ensuite j'irai nager vers l'île à une dizaine de kilomètres de la mienne pour m'étendre sur le sable fin, blanc, à attendre que mon étalon revienne s'occuper de moi. Puis le soir venu, je dresserai un grand drap blanc sur lequel je diffuserai la dernière Palme d'Or.
J'inviterai mes amis auxquels je servirai du pamplemousse et du brocoli de mer. Nous jouerons ensuite au poker et userons de mon pédalo volant pour nous rendre à Las Vegas et faire une fête immense sur le toit du Caesar Palace. Voilà de quoi je rêve. Ce n'est pas de tout repos j'en conviens, mais c'est ainsi que j'aime prendre du recul et aussi de la hauteur. Je vous embrasse tendrement et vous souhaite le plus chouette des week-ends.
Parce que Cole Porter donne un peu envie de revoir Manhattan :