Article du
UNE REVOLUTION SOYEUSE
Patricia vous souhaite une vie de performances.
J'ai beaucoup hésité à prendre la plume pour cette newsletter qui tombe en plein milieu de tous les jours fériés. A croire que les mecs ont fait la guerre puis l'armistice pour que certains se la coulent douce non stop. Après tout, pourquoi pas, moi aussi je ferais bien de ma vie une suite discontinue de jours fériés au cours desquels j'irais au lac me nourrir des premières lueurs, courir dans la nature, me faire masser, pratiquer le yoga, manger de la mousse au chocolat à tous les repas, me prélasser dans l'herbe, faire l'amour au soleil au moins 4 fois par jours et terminer ma journée par une belle session d'un Final Fantasy imaginaire ponctué par la grandiloquente musique de Nobuo Uematsu. Certaines pourraient trouver cela redondant mais cela me ravirait. Je n'ai pas peur de la touche repeat parfois même si fondamentalement je crois en la nécessité de la surprise perpétuelle.
Donc vous voyez, malgré ma crainte de ne pas être lue car vous serez toutes en vacances à courir sur des dunes, je prends mon bâton de bergère pour vous écrire ces quelques lignes qui, je l'espère, vous réjouiront le derrière. Pour ma part vu que cette saison s'annonce sportive, dans le but luxueux de vous faire plaisir, je suis à Paris, où j'oeuvre secrètement afin de vous préparer les chaussures parfaites pour quitter Paris sur le pointe des pieds avant les JO. Est-ce que cela fait de moi pour autant une droitarde sous prétexte que je ne cautionnerais pas la politique et les projets d'Anne Hidalgo ? Non. Car de mémoire, celui qui se présentait face à elle la seconde fois, c'était monsieur Molle (Benjamin Griveaux). Autant vous dire que scandale ou pas scandale, je goûtais que très peu la communication du jeune loup macroniste dont les canines sont encore coincées dans les lattes du parquet de l'Elysée.
Nan Il n'y a pas de doute, Anne est la meilleure maire possible. Et malgré son envie de passer à la postérité en transformant Paris en capitale du vélo et de ses usagers qui respectent trop rarement le code de la route. Donc oui je rage comme une dingue sur cette nouvelle vie en ville mais fondamentalement je suis quand même reconnaissante à cette dame pour tenter de réduire les vapeurs toxiques causées par les moteurs à explosion.
N'empêche, ces Jeux Olympiques, je n'en voulais pas, ils m'ont été imposés. Ils font bien des référendums sur la présence des SUV à Paris ou des trottinettes, ils auraient pu en faire de même sur les Jeux. Ça s'appelle la démocratie à géométrie variable. Car je dois dire qu'entre la canicule promise et le chaos souhaité par certains, je ne suis pas sûre de vouloir rester sur place à ce moment. Et c'est peut-être dommage de ne pas participer à ce grand barnum mais je ne ressens, pour l'instant, aucune nécessité à rester sur place.
Et pour celles qui pensent comme et qui se verraient plus favorablement à gambader dans les prairies de France, ou sur la Canebière, j'ai les souliers parfaits pour les accompagner. Il ne s'agit pas de déserter, mais d'être alignée avec vos souhaits et ressentis. Alors afin d'être certaine que tout est ok avec vous, chaussez une paire et regardez jusqu'où elle vous guidera.
